Asadullah Ali Zada, dit "Asad" dans le réseau WPA
qui l'a hébergé et aidé, et "Sultan" dans la communauté migrante de
Marseille, a proposé ses services à la patronne de l'entreprise marseillaise de
réinsertion "13 a'tipik" (lire vite pour comprendre l'astuce…), Mme Sahouda
Maallem. Après un essai qui a montré l'excellence de ses compétences, Asad a
vite été embauché par l'atelier pour la confection de masques en tissu.
Asad avait été couturier en Iran pendant son exil
d’adolescent dans ce pays. Il l’a été en Iran et en Turquie lors de sa
migration vers l’Europe. Il est émerveillé par la qualité des machines à coudre
en France ! Il travaille dans cet atelier six jours sur sept, intensément, pour
de longues journées, en souhaitant aider à fond son pays d’accueil…
Asad et sa machine à coudre chez 13 a'tipik |
Il a eu en prime les honneur des médias (la Provence, TV
régionale, MadeInMarseille.net etc.)…
Peut-être que notre Gouvernement serait
bien inspiré de permettre à ce type d'entreprise de réinsertion et à cet type
de patriotisme le bénéfice de la régularisation par le travail ou par le mérite…
Asad est parti de chez lui en Afghanistan en septembre 2013 (six ans et demi),
il ne connaît pas son dernier fils né après son départ, il est menacé à la fois
par les autorités et les Talibans (qui ont assassiné son père et oblige sa
famille à être confinée depuis son départ, Covid ou pas…). Il fait partie de la
minorité hazâra, stigmatisée par les intégristes de tous bords. Il parle très
bien le français. Il aurait donc toutes les raisons de pouvoir bénéficier d'une
protection par la France…
(Bénédict de Saint-Laurent, secrétaire, WPA)
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